Lorsque l’on désire faire l’achat ou la vente d’une propriété, le professionnel qui nous vient immédiatement en tête, c’est le courtier immobilier. Vous désirez faire l’acquisition de la maison de vos rêves ? Vous souhaitez vendre votre immeuble commercial ainsi que votre entreprise ? Peu importe votre situation, vous devez trouver le courtier immobilier qui convient à votre projet.
Saviez-vous qu’il y a deux secteurs bien distincts dans lesquels les courtiers peuvent œuvrer : le courtage résidentiel et le courtage commercial? Bien que similaires, ces derniers revêtent également de nombreuses distinctions. Voyons lesquelles.
Le courtier immobilier : un bref regard
Dans le domaine de l’immobilier, le courtier immobilier est un acteur clé. En engageant ce professionnel, vous vous faites un allié qui vous accompagnera et vous guidera tout au long de votre processus d’achat ou de vente de propriété.
Conseiller, intermédiaire, fin négociateur, administrateur et spécialiste du domaine… Voilà quelques-uns des nombreux chapeaux que revêt le courtier immobilier. Vous souhaitez en apprendre davantage sur le rôle de cet expert ? Consultez notre article Quel est le rôle d’un courtier immobilier ?
Devenir courtier : résidentiel versus commercial
Le courtier immobilier peut œuvrer dans deux secteurs distincts : le résidentiel et le commercial. Dans les deux cas, plusieurs des qualités personnelles et professionnelles requises pour pratiquer le métier sont les mêmes. De plus, les règles déontologiques sont également pareilles d’un secteur à l’autre. Cependant, malgré leurs grandes similarités, ce sont tout de même deux disciplines possédant de nombreuses distinctions.
Afin de pouvoir pratiquer le métier, les futurs courtiers se doivent de suivre un programme de formation reconnu par l’Organisme d’autoréglementation du courtage immobilier du Québec (OACIQ) de l’un des deux secteurs d’activité : le courtage résidentiel ou le courtage commercial. Ces deux disciplines possèdent chacune ses particularités et nécessitent le développement d’aptitudes qui leur sont propres.
De leur côté, les courtiers immobiliers résidentiels s’occupent de transaction immobilière de maisons unifamiliales, de condos, de chalet et de propriétés à revenus de moins de 5 logements.
Les courtiers immobiliers commerciaux, eux, touchent plutôt aux immeubles à revenus de plus de 5 logements, aux bâtiments industriels, aux immeubles de bureaux, aux fonds de commerce, etc. Dans cette optique, les courtiers immobiliers commerciaux se doivent de détenir de vastes connaissances immobilières, en plus d’aisément maitriser les dessous du domaine des affaires.
Vous désirez en apprendre davantage sur le parcours d’un courtier immobilier ? Les articles suivants pourraient vous intéresser :
- Comment devenir courtier immobilier au Québec en 7 étapes
- Comment se préparer à l’examen de certification de l’OACIQ
Le courtage immobilier résidentiel et commercial : les grandes distinctions
Mis à part la différence entre les biens immobiliers sur lesquels les courtiers focalisent leurs activités professionnelles, il existe de nombreuses distinctions entre les deux secteurs du métier. Sans plus attendre, voyons lesquelles.
1. La transmission d’informations
Au Québec, le courtier immobilier résidentiel à un devoir de divulgation. C’est-à-dire qu’il doit divulguer toutes informations ayant le pouvoir d’affecter la transaction immobilière.
Dans le domaine immobilier commercial, ce devoir de divulgation est un peu différent. Dans une transaction immobilière commerciale, les données transmises entre les différents partis sont beaucoup plus délicates. C’est pourquoi, comparativement au résidentiel, les mesures de confidentialité mises en place sont plus considérables.
Par exemple, certains vendeurs peuvent refuser de partager certaines données financières importantes, par peur que celles-ci soient relayées à un compétiteur. Si tel est le cas, le courtier immobilier pourrait avoir recours à une entente de confidentialité.
2. Les formulaires obligatoires
Dans leur activité, les courtiers immobiliers résidentiels sont contraints d’utiliser les documents proposés par l’OACIQ. En effet, cet organisme, à des fins de régulation, met à la disposition des courtiers immobiliers résidentiels des documents standards et officiels à utiliser.
Bien que des documents semblables soient également rédigés et proposés aux courtiers immobiliers commerciaux, ces derniers ne sont pas dans l’obligation de les utiliser. En effet, ils peuvent concevoir et se servir de leurs propres documents. Cependant, il est important de noter que, malgré cette liberté, la réglementation veut tout de même que certaines informations précises apparaissent sur certains documents.
3. Les visites
Dans le domaine résidentiel, c’est naturellement la visite de la propriété qui détermine si l’acheteur souhaite soumettre une offre d’achat au vendeur. En effet, peu de gens envisagent de soumettre une promesse d’achat sans avoir vu la propriété en personne.
Au commercial, la visite n’est pas aussi importante. En effet, les intérêts de l’acheteur sont plutôt focalisés sur la rentabilité de l’immeuble. Dans la plupart des cas, ces derniers doivent même soumettre une offre d’achat et la voir être acceptée avant de pouvoir effectuer la visite des lieux.
4. L’annulation de la promesse d’achat
Dans le secteur résidentiel, la promesse d’achat est un document très engageant. C’est celui-ci qui démontre au vendeur l’intention sérieuse de l’acheteur à faire l’acquisition de la propriété. Une fois la promesse d’achat soumise, il est très compliqué pour l’acheteur de la retirer.
En effet, à ce stade, seules certaines conditions peuvent permettre à un acheteur de faire marche arrière. Pour ce faire, la promesse d’achat doit être conditionnelle, entre autres :
- À l’inspection ;
- Au financement ;
- À la vente de la propriété actuelle de l’acheteur.
Vous souhaitez en apprendre davantage sur le sujet ? Consultez notre article Tout savoir sur l’offre d’achat conditionnelle.
Dans le secteur commercial, les normes sont tout autres. Les acheteurs ont une plus grande flexibilité quant au retrait d’une promesse d’achat. En effet, les acheteurs peuvent profiter d’une période de vérification diligente. C’est-à-dire d’un délai de quelques jours, voire quelques semaines, qui leur permet de faire marche arrière.
Cette période de vérification diligente permet au courtier immobilier et à l’acheteur d’examiner plus exhaustivement tous documents déterminants. Bilans financiers, états des lieux, obtention de permis, baux des locataires actuels, contrats d’entretien, polices d’assurance, titre de propriété… Rien n’est laissé au hasard et, si l’acheteur n’est pas satisfait, il n’a qu’à retirer sa promesse d’achat.
5. La mise en marché
Le processus de mise en marché d’une propriété résidentielle diffère de celui de la mise en marché d’un immeuble commercial. En effet, dans le domaine résidentiel, des annonces sont rédigées et affichées sur les sites immobiliers, dans les journaux, sur le web ou une simple pancarte est posée directement devant la propriété en question.
Dans le secteur commercial, l’approche est différente. Puisque le marché est plus exclusif, c’est souvent le bouche-à-oreille qui est privilégié. C’est pourquoi les courtiers immobiliers commerciaux doivent posséder un large réseau de contacts, autant dans le monde de l’immobilier que dans le monde des affaires.
Le domaine de l’immobilier commercial vous intéresse ? Les articles suivants pourraient vous plaire :
- Acheter un immeuble commercial : ce qu’il faut savoir
- Immobilier commercial : comment trouver un bon courtier
- Tout savoir sur l’inspection commercial
Vous êtes à la recherche d'un courtier immobilier commercial ?
XpertSource.com peut vous aider dans vos démarches pour trouver un courtier immobilier. En nous parlant de votre projet, nous vous mettrons gratuitement en relation avec les personnes-ressources adéquates. Vous n’avez qu’à remplir notre formulaire (en quelques minutes seulement) et vous pourrez être mis en contact avec des experts.