7 peurs à mettre de côté pour devenir investisseur en immobilier

Il est fréquent qu’une personne renonce à devenir investisseur en immobilier à cause de craintes qu’elle ne parvient pas à apaiser. Mais doit-on toujours se fier à ses peurs ?

L’immobilier est une des sources d’investissement les plus sûres. Certes, tout le monde n’a pas la même tolérance au risque. Mais il est fort probable que chacune de vos inquiétudes puisse trouver une réponse pragmatique. Voici donc 7 des peurs les plus courantes et les arguments pour faire taire cette petite voix qui vous empêche de réaliser votre rêve.

Les peurs de l’investisseur en immobilier

Photo : Pixabay

La peur de l’endettement

Acheter un immeuble à revenu implique de fait un gros emprunt hypothécaire. Et tout le monde ne se sent pas forcément à l’aise avec l’idée d’avoir une dette aussi importante. Cependant, faut-il vraiment en avoir peur ? Rappelez-vous que les institutions financières ne vous prêteront pas d’argent sans avoir évalué votre capacité de remboursement. De plus, avec un achat judicieux, les revenus générés par un immeuble locatif couvriront vos versements hypothécaires mensuels.

La peur de se tromper

Il est normal de craindre de se tromper lorsqu’on envisage de faire un investissement de cette ampleur. Il y a tellement de choses dont il faut tenir compte pour faire le bon choix. Cela peut être très stressant, et renoncer paraît parfois être la voie la plus sage. Mais il existe également une autre option qui vous permettrait de concrétiser ce projet sereinement. Il suffit pour cela de vous faire accompagner, tout au long du processus d’achat, par un courtier immobilier spécialisé dans ce type de transaction.

La peur d’un manque de rentabilité

Par définition, investir consiste à effectuer une dépense immédiate en vue d’un profit ultérieur, souvent à long terme.

En immobilier, il arrive que la différence entre les revenus générés et l’ensemble des frais ne permette pas de récupérer de la liquidité chaque année. Cependant, cela ne signifie pas pour autant que le rendement sur capital investi est négatif. Il y a d’autres éléments à prendre en considération pour évaluer la rentabilité d’un immeuble. Sachez qu’il est tout à fait possible d’en calculer le rendement potentiel, de manière simple, avant même de réaliser la transaction.

La peur de l’imprévisibilité du marché immobilier

C’est un fait, nul ne peut prédire avec certitude quel sera l’état du marché de l’immobilier dans 10 ans. En effet, certains articles de l’année dernière laissaient à penser qu’on assisterait en 2021 à un ralentissement et à une baisse des prix. Pourtant, le premier semestre a été marqué par une surchauffe immobilière et un phénomène de surenchère, ce qui est assez rassurant pour les investisseurs.

Il faut aussi savoir que même si la valeur marchande de votre propriété venait à chuter en dessous du prix d’acquisition, vous ne perdrez rien tant que vous ne vendez pas. Dans un tel cas, il est plus judicieux de conserver l’immeuble et de continuer la location jusqu’à ce que les prix remontent.

Les peurs du propriétaire immobilier

Photo : Pixabay

La peur du logement vide

Avec la crise du logement, un immeuble bien entretenu, avec des loyers conformes au prix du marché locatif, a peu de chances de rester vacant. Bien au contraire, vous recevrez suffisamment de demandes pour pouvoir choisir vos locataires. À Montréal notamment, une location qui combine décence et abordabilité trouvera forcément preneur.

La peur des mauvais payeurs

Si trouver des locataires ne devrait pas être un problème, il reste la question des défauts de paiement.  En effet, tout l’intérêt d’investir dans un immeuble locatif c’est d’utiliser les loyers perçus pour payer ses frais mensuels. Pour cela, la sélection des locataires est une étape importante. Vous pouvez vous appuyer sur des ressources comme la CORPIQ (Corporation des propriétaires immobiliers du Québec) et son outil d’enquête de pré-location. Et si, malgré tout, vous aviez la déconvenue de tomber sur un mauvais payeur, sachez que vous ne serez pas seul pour faire face à ce problème. Le TAL (Tribunal administratif du logement) est l’institution vers laquelle vous tourner pour connaître vos devoirs et vos droits de locateurs, et entamer un recours contre un locataire si nécessaire.

La peur de ne pas savoir gérer

Eh oui, être investisseur immobilier ne se limite pas à l’acquisition d’une propriété. C’est une véritable entreprise qui exige du temps et des compétences variées. Il y a d’un côté toute la gestion financière, et de l’autre côté la gestion de l’immeuble et des exigences des locataires. Il est humain de craindre de se sentir dépassé par autant de responsabilités. D’autant plus que ces tâches viennent généralement s’ajouter à une activité professionnelle principale. Mais il n’existe pas de problème sans solution. Et dans ce cas précis, la solution pourrait être de faire appel à un gestionnaire immobilier, tout simplement !

Investir en évitant les pièges

Comme promis, chacune de ces appréhensions a trouvé une réponse tout à fait raisonnable. Et ce sera certainement le cas pour chacune des autres inquiétudes que vous pourriez avoir.

Pour continuer à vous préparer à devenir investisseur en immobilier, consultez notre article sur les erreurs à ne pas commettre avant d’investir dans un multiplex.

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